Alors à la demande générale (de Vachette^^) , voici mon récit de ce concert de CaloooOooogérooOoooo!
Concert Calogero - 15 février 2011 - Bourse du Travail de Lyon
Il est 16H15 environ quand j’arrive devant la bourse du Travail ; il y a déjà une bonne vingtaine de personnes , amassées devant les 3 portes de la salle. Je choisis celle du milieu , m’asseoit sur les marches, texto à Vachette puis écoute de musique.
A 17H30, Vachette me rejoint, suivie de près par Marie (une Pomme^^). Papotage , stress, délire ; à 18H (soit une heure avant l’ouverture des portes) on se lève et s’agglutine devant celles-ci…On commence à calculer que lesdites portes s’ouvrant sur l’extérieur on pourrait être projeté violemment vers le bas des marches….^^
A 19H , les vigiles arrivent..ouvrent les portent face à nous et dans notre direction…gros mouvement foule…les rangs se resserrent…Mais il n’est pas question que je recule! Je me faufile ; me fait jeter ma bouteille d’eau (pas seulement le bouchon, un scandale!:^^) et cours , cours, oui cours dans les allées jusque vers la scène pour m’arrêter au……….4e rang! Là je me vautre sur 3 sièges. Hélas je ne savais pas que la maman de Marie devait nous rejoindre. Notre pomme laisse donc sa place et part en chercher 2 autres :’( .
Pause repas (bienvenue n’est-ce pas vachette?) ; écoute de musique (Calo mais aussi forte dérive sur Garouuu) ….Tentative de chauffage du public…Au début difficile (on était que 2 à taper dans nos mains en appelant Calogéro^^) puis le reste de la foule a suivi…
A 20H , les ¾ des lumières s’éteignent, une musique digne de Calo remplace la musique d’accueil de la Bourse….Le public se chauffe les mains….la voix…..Les lumières s’éteignent totalement…..La mélodie , bien que modifiée pour l’occasion acoustique est familière…Il s’agit de…
- «
en apesanteur » : yep! Cette ouverture rappelle celle du concert privé au Transbo!j’ai envie de me lever…mais ce sera pas pour tout de suite…Alors on donne de la voix et tape dans les mains!
S’ensuit ensuite (plus ou moins dans l’ordre comme d’hab’)
- «
le fin de la fin du monde » : toujours une surprise de découvrir cette chanson au piano…mais quelle ambiance et quel rythme!
Calo s’installe ensuite (enfin plus ou moins ensuite ^^) à la guitare face à son micro et à gauche de….son « looper »…qu’est-ce qu’on looper me direz vous?…et bé il va justement nous l’expliquer : il s’agit d’un genre de mini synthétiseur , où Calo s’enregistre en direct devant nous pour relancer le son sur un rythme défini le temps d’une chanson. En effet , le concert étant acoustique , il est seul sur scène sans autre musicien. Par exemple, il peut s’enregistrer à l’harmonica puis à la gimbarde et ensuite jouer de la guitare « pour de vrai » avec le son des 2 instruments précédents enregistrés. Voilà tout l’objet et l’avantage d’un « looper ».Parfois , un looper a des ratés et dans ce cas là ça devient un « loupé » (dixit l’artiste lui-même!)
Armé de son looper donc , Calo se lance dans un « tam tam » mélodieux et original sur le flanc de sa guitare…Puis, au fil des notes, la mélodie se précise et je reconnais:
- «
yallaaaaaaaaaaa » : on ne retient pas l’écume dans le creux de sa main, on sait la vie se consume et il n’en reste rieeeen »………….Mon dieu que cette chanson a le don de me donner des frissons partout..et là en accoustique! Wow!!!
- «
la bourgeoisie des sensations » : THE chanson où le public ne résiste pas à l’envie de se mettre debout….impulsion donné par une masse de filles surgie du fond de la salle….ça fait du bien de se dégourdir les jambes!…..Même si je crains que la gueguerre « assis/debout » connu au spectacle de Garou ne se reproduise…mais il n’en n’est rien : à la fin de la chanson, tout le monde retourne gentiment à sa place….Calo , qui s’installe alors après au piano commente le respect de son public entre lui ; ironise l’agréabilité du petit bruit de fond résultant du déplacement de population…
Une fois au piano, c’est parti pour un petit racontage de vie ; et notamment des moments dans lesquels ils nous écrit…et pour cause , la chanson qui suit n’est autre que :
- «
c’est d’ici que je vous écris »….wow, quelle pure émotion de l’entendre en live , au piano, dans une demi obscurité seulement rompu par la lumière d’une bougie posée sur son piano…Sublime….Sensation proche de l’aveu en live.
Calo poursuit l’histoire de son existence en nous racontant son enfance ; sa naissance à Grenoble ; son adolescence bercée par la musique qu’écoutait son frères et ses amis « ados rebelles« , de AC/DC à trust en passant par…….Renauld…pour nous interpréter :
-
chanson pour Pierrot : je n’en connais pas la version originale , mais ce que je peux vous dire c’est que la version made in Calo est extrêmement touchante! Chapeau l’artiste!
Autre souvenir : celui de son début de carrière..quand il a reçu sur son répondeur un message d’une Artiste qu’il admirait trop pour lui répondre à ce moment « Barbara »
- il nous (en)chantera donc avec la reprise de «
mon enfance » de l’Artiste regrettée
Retour face au looper pour qques délices de chansons parmi lesquelles:
-
Tien an men : pas un de mes préférées à la base…mais en acoustique et avec les vocalises de l’artiste à la fin ça ne peut que vous faire tomber sous le charme
-
Nathan : une chanson vraiment forte…..touchante….du genre qui vous file les larmes aux yeux rien que sr l’album , alors en live…..wow
-
prendre racine : Calo commence à régler les sons de son « looper »…s’arrête et nous dit « y’a un bruit là non? »….le public crie que oui..Moi perso j’ai rien entendu donc rien dit….Calo recommence puis s’arrête de nouveau « y’a encore un bruit hein? »….devant l’approbation du public : « bon c’est pas grave, on va faire sans »….et le voilà parti dans un « prendre racine » seul à la guitare, mmm la meilleure version à mes oreilles!…Précisons que l’interaction de Calo avec son public en ce moment du spectacle est juste magique : nous sommes le 3e instrument; nos battement de mains répondent à sa guitare ; nos voix lui répondent et se mêlent à la sienne……MA-GIQUE!j’adooOOoore!
- «
prendre l’air » : parait que Calo était surnommé « le cabri » au commencement de sa carrière…qu’il ne voit pas pourquoi…..Moi non plus…^^
je ne sais plus si c’est sur cette chanson ou une autre que Calo (prenant de nos nouvelles) nous demande si on est bien….assis…si on est bien debout…..qu’il confesse nous préférer…..DEBOUT!…mais en tout cas , à partir de cet instant nos fesses n’ont plus touchées nos sièges!!
- «
l’ombre et la lumière » : sans Grand Corps Malade cette fois ci…mais alors quelle ambiance de malade justement!!!
- passage des cyclones » : Cette chanson porte bien son nom quant à sa place dans le spectacle : pas le temps de reprendre son souffle « l’un faisait tout voler en éclat que déjà, le suivant arrivait, pour parfaire les dégâts »…
- «
aussi libre que moi » : juste une tuerie tuante d’ambiance survoltée cette chanson! !!…Une mélodie….des paroles…une efficacité à toute épreuve…le jeu de « l’alarme » dans le public…….j’adooOoooore!
Et c’est dans le bruit de « l’alarme « du public que Calo quitte la scène….mais on ne laisse pas un public chaud bouillant comme nous l’étions à ce moment comme ça! On se doit de revenir! Calo le sait et s’exécute dans un rappel à couper le souffle!
- «
face à la mer » : tite embrouille dans les paroles….pas facile de rapper…calo a dû s’y reprendre à plusieurs fois dans le début….Mais ce qu’il y a de bien, c’est que ça ne le complexe pas le moins du monde, ça le fait marrer…..et nous aussi! Ca rend le spectacle (et l’artiste) vrai et authentique….sans chichi ni artifice; juste Lui avec ses défauts et ses qualités , ses défauts qui sont aussi ses qualités!
Calo s’installe ensuite au piano…mais plus vite que le public ne rejoindra sa place…Le début de la chanson suivante fut donc gâcher par des « assis » et des « bruits de fond » …..c’est bien dommage car la suivant est:
- «
si seulement je pouvais lui manquer » : une de mes préférée , si ce n’est MA préférée (avec Yalla)….le début chaotique lié au public m’a chagriné…mais a vite été oublié tant cette mélodie , ces paroles sont fortes et touchantes, du Grand , du Très Grand CalooOOooogérooOOoo!
- «
c’est dit » : à la guitare sèche….j’aime et j’aime pas cette chanson…j’aime pour ces paroles, son rythme entrainant…j’aime pas car c’est la dernière , ça signifie que Calo va bientôt s’en aller , quitter la scène….qu’il va une dernière fois nous remercier; nous saluer; nous gratifier d’un sourire sincère….puisqu’il n’est riche que de ses amis….et que ses amis , c’est NOUS! La la la la……